Fête de la femme tunisienne
D’habitude je ne suis pas très
chauvine, mais quand je pense au destin prodigieux de la femme tunisienne, je
me dis que j’ai de la chance d’être née dans ce beau pays. J’en remercie la
providence
.
.
Comment ne pas l’être quand on voit
le chemin parcouru par mes consœurs en à peine un
demi-siècle ? Sortie des ténèbres
de l’ignorance et de l’asservissement et auréolée par la lumière de
l’émancipation, la femme tunisienne peut
se targuer d’être l’héroïne d’une formidable épopée.
Il est de coutume, quand on évoque
la saga de la femme tunisienne, de rendre hommage à des hommes tels que Hadded
et Bourguiba. Leurs noms sont certes gravés en lettres d’or sur les tablettes
de l’histoire en tant que visionnaires et libérateurs.
Loin de moi l’intention
de leur ôter le mérite d’avoir été les instigateurs de l’émancipation de la
femme tunisienne, mais je persiste à penser que celle-ci y est pour beaucoup.
Leur bataille auraient été une bérézina s’ils ne commandaient pas à une armée
de femmes trempées dans l’acier.
En effet, je crois dur comme fer que
la femme tunisienne est une battante, elle l’est _dirais-je_ naturellement,
sans trop avoir à forcer son caractère. Pour s’en convaincre, il suffit de
consulter les pages de l’histoire et on constatera que les femmes qui ont
marqué leur temps sont légion.
Honneur à vous, femme tunisienne : ouvrière,
paysanne, médecin ou ministre. Vous emboîtez le pas à vos illustres ancêtres !
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